Alpha brain waves (8-12hz) work as a bridge between the subconscious and the conscious part of the mind. Informations, feelings, creativity, memories, which are deep down in one's mind, cannot become conscious if there is no bridge - no alpha waves - between the two states of mind.

dimanche 15 février 2015

S.T.A.Y.


Do not go gentle into that good night,
Old age should burn and rave at close of day;
Rage, rage against the dying of the light.

Dylan Thomas (1914-1953)

mercredi 3 décembre 2014

Novembre.

«  Quelques jours après la fécondation, au stade où nous ne sommes encore constitué que d’une petite boule d’environ une centaine de cellules – entourée de la couche superficielle des trophoblastes qui vont s’ancrer dans le corps de notre mère -, la mort fait brutalement disparaitre la plupart des cellules qui occupent le centre, créant soudain un espace vide à l’intérieur de la sphère. Cette cavité permet la migration, le voyage de la périphérie vers le centre, de cellules qui vont se transformer à distance de leurs voisines, donnant naissance à de nouvelles familles cellulaires, organisant dans l’espace l’architecture première du corps de l’embryon à venir. »
J.C. Ameisen, La sculpture du vivant.

mardi 4 novembre 2014

La boutique du tailleur

« Toute ma vie s’étire en une matinée sans fin. Chaque jour, je fais table rase. Chaque jour, un monde neuf est créé, séparé, complet, et je suis là parmi les constellations, Dieu si fou de lui même qu’il ne fait rien que chanter et façonner d’autres mondes. Pendant ce temps, le vieil univers tombe en ruine. Le vieil univers ressemble à un atelier où l’on repasse les pantalons, où l’on enlève les taches et recoud les boutons. Le vieil univers sent comme une couture humectée qui reçoit le baiser d’un fer brûlant. Toujours des retouches, des réparations, une manche qu’on rallonge, un col qu’on baisse, un bouton qu’on avance, un fond qu’on remplace. Mais jamais un complet neuf, jamais une création. Il y a le monde matinal, qui sort du néant chaque jour, et l’atelier, où les choses sont éternellement transformées et réparées. Et ainsi de ma vie, que traverse l’égout de la nuit. Toute la nuit j’entends le sifflement des fers chauds baisant les coutures mouillées ; les pelures du vieil univers tombent à terre, et leur puanteur est âcre comme du vinaigre. » 
Henry Miller, Printemps noir.

mercredi 1 octobre 2014

Rien que

«  La sous-estimation des réalités psychiques est un fait typiquement occidental, encore que nous nous appliquions à fabriquer de grands mots sur l’âme. Si j’emploie le terme de « complexe psychique autonome », mon public possède là encore un préjugé tout prêt : « rien de plus qu’un complexe psychique ». D’où vient que nous soyons si certains que l’âme n’est « rien que » ? C’est comme si décidément l'on ne savait pas, ou si l’on ne cessait d’oublier, que tout ce dont nous sommes conscients est image, et que l’image est âme. » 
Carl Gustav Jung.